eductyl

Coucou,

C'est un peu comme si le besoin de m'exprimer par quelques mots ici venait par saison.
Chronologiquement parlant, ça vient avec le printemps voire l'été et ses hormones. Les beaux jours, les hommes tout ça.
Et puis vient l'automne et l'hiver, et le froid qui m'attaque. Je deviens moins forte peut être faible.
Du genre a rester à l'appart boire du thé et écouter France Gall chanter après un macdo qui vous rend bien coupable.
Alors qu'après un vernissage, j'aurai peut être aimé sociabiliser. Peut être demain, ou la semaine prochaine.

Jeter les couleurs, il y met sa vie... Et voilà l'homme, qui croit avec ses yeux... Cézanne peint... Tout ça tout ça.

Et puis vu qu'il me tarde de passer ce moment, l'impatience s'installe avec beaucoup beaucoup d'insistance.
Pourvu que vienne la suite.
J'essaye toujours de me remémorer pour jouir. Mais là, mon ventre coule un petit peu trop fort.

Kikou,

je boucle ma valise, prends une douche, et file à l'expo de maman.
Après, je chope le train, porte mes bagages jusque chez Camille, y dors, et m'envole pour Dublin.
C'est le programme d'aujourd'hui.

En dehors de ça, ce matin, j'ai un peu couru en jogging et en puma mostro. Pour me rappeler des moments doux dans les champs de colza ou bien sur le puits. Il y avait avant tout cela un abandon dans le champs de chanvre juste à côté, avec des larmes et une confiance pire que détériorée.
C'est toujours une sensation étrange voire agréable.

Coucou les gars les filles,

il s'agit d'un début de journée, une veille d'envolée pour Dublin, et un neuvième anniversaire de tours jumelles, peu importe.
J'ai fabriqué de la tortilla, et avec Léa nous nous sommes régalées devant Secret Story, oui.

Les images me démangent, et le temps me prend.

Des idées douces me rappellent souvent à l'ordre, comme une ballade sur les rives du Thouet. Ou bien le fait de tremper ses pieds dans la rivière, la radio de la voiture allumée sur un son sourd.
Les nouvelles idées se forment depuis un moment, mais n'effaçant paradoxalement pas les autres, c'est ce sentiment que j'aime.

Bisou.

je ne sais pas.
C'est le fouilli en gros.
Rien ne se perd, tout se transforme.

Les projets sont nombreux, mais c'est tout.
C'est la déprime printanière, l'arrivée des beaux jours avec ses troubles hormonaux.

Mes cheveux poussent à gogo. Ciao Bello.

London is calling me.

Bonsoir,
"à l'instant même où je te parle", je rentre de mes premiers verres entre futures nouvelles copines.

Mon avenir se construit.
Courbe droite. A l'ombre du flamboyer. A la lumière de l'abat jour japonisant.
Hymne à la vie. Mes yeux ont été humides de joie chez moi tranquille.